Madagascar : mort suspecte d’un Réunionnais et d’un Nordiste

Madagascar : mort suspecte d’un Réunionnais et d’un Nordiste

SOURCE : www.Clicanoo.re ; publié le 27 avril 2011

Deux Français, dont un Réunionnais, sont décédés lundi à Antananarivo dans des conditions troublantes. Les policiers cherchent à savoir s’ils n’ont pas ingéré de la drogue.

Tous les deux voulaient s’installer et travailler à Madagascar. Leur séjour s’est malheureusement terminé pour eux de façon tragique. Deux ressortissants français sont décédés lundi matin à l’hôpital HJRA d’Antananarivo dans lequel ils avaient été admis la veille après avoir été pris d’un malaise, rapporte dans son édition d’hier L’Express de Madagascar. L’un était âgé de 50 ans et résidait à la Réunion. Il était originaire du nord de la France et était accompagné dans la Grande Ile de son épouse. L’autre avait 41 ans et venait également du Nord-Pas-de-Calais. Les deux hommes étaient arrivés à Madagascar quelques jours auparavant. Le premier avait le projet d’investir dans un club de pêche à Diego-Suarez. Une enquête a été ouverte par la brigade criminelle d’Antananarivo pour éclaircir les circonstances de ces décès. Les premières hypothèses faisaient état d’une intoxication alimentaire. Mais les investigations portent désormais sur une autre explication. Les policiers ont appris que les deux Français en avaient rencontré un troisième en début de soirée et qu’ensemble ils devaient se rendre dans une discothèque, le Manson. Un témoin a indiqué aux policiers que les deux hommes auraient demandé, dimanche, à une amie malgache de leur fournir de la drogue. Peut-être de l’héroïne. Les policiers malgaches se demandent donc si les deux Français n’ont pas été victimes d’un produit hautement toxique qui leur aurait été vendu comme étant de la drogue. Depuis plusieurs années, l’héroïne circule dans la capitale malgache mais en petite quantité et reste accessible à un milieu restreint. Pour se faire de l’argent, certains revendeurs utilisent des produits qui se révèlent dangereux pour couper la drogue ou, carrément, pour fabriquer de la fausse héroïne. Une autopsie devait avoir lieu, hier, à l’hôpital HJRA. Les résultats permettront peut-être d’en savoir plus sur la nature du produit toxique. De son côté, la police malgache a procédé à une série d’auditions de témoins ou de connaissances de deux Français

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