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Transport aérien
Air Madagascar revoit ses services
La compagnie aérienne malgache se permet à nouveau d'avoir une vision à long terme. Sa situation semble connaître une amélioration positive.
Plus motivé que jamais! Air Madagascar annonce son grand retour sur le ring. Son objectif Devenir « une référence au premier rang en Afrique et dans l'Océan Indien ». Une ambition loin d'être facile à atteindre, mais que la compagnie estime pouvoir se permettre. « Nous avons mis en place une stratégie de développement qui nous permettrait d'atteindre notre objectif », souligne d'ailleurs Hugues Ratsiferana, directeur général de Air Madagascar, à Analakely hier. Parmi les stratégies adoptées, la compagnie oeuvre actuellement dans le renforcement du système de qualité. Des experts étrangers ont été par exemple sollicités afin d'atteindre le standard des normes internationales.
Bonnes résolutions
En terme d'exploitation, plusieurs opérations sont également en cours pour conduire la compagnie au sommet du podium. « Pour le long courrier, nous allons mettre en place des autoroutes aériennes vers les marchés à fort potentiel de trafic et vers Madagascar. Un programme d'alliance avec les compagnies opérant dans la région sera également mis en place », indique toujours le directeur général de la compagnie. Mais parmi les priorités des priorités, il y a l'amélioration du réseau intérieur. Air Madagascar projette ainsi de supprimer le vol circulaire au profit du vol direct. Les voyageurs ne seront plus obligés de faire un détour à Nosy Be par exemple avant d'arriver à leur destination finale, Antsiranana.
La compagnie promet également de tout faire pour se détacher de son étiquette, à savoir l'instabilité de ses horaires. Un centre de programmation sera ainsi mis en place, pour prendre des décisions dans l'immédiat. Étant la seule compagnie à assurer le vol domestique, la réalisation de ce projet soulagerait sûrement sa clientèle.
Ambitieux, optimiste, Air Madagascar affiche ainsi son envie d'enfermer dans le passé sa période noire. En 2011, le Dieu du transport aérien lui-même ne semblait pas de son côté. L'interdiction de vol de deux de ses Boeings dans l'espace aérien de l'Union européenne a été l'élément déclencheur. Maintenant, reste à savoir si l'action suivra l'ambition.
Judicaëlle Saraléa
Jeudi 15 mars 2012