L' express de Madagascar du 16 fevrier 2008
Fermeture de la décharge d’Andralanitra
Les ordures d’Andralanitra seront désormais un mauvais souvenir pour le père Pedro et ses protégés. Les travaux pour la fermeture du dépotoir commenceront avant mai.
La décharge reçoit 400 tonnes d’ordures par jour.
La population d’Andralanitra et le père Pedro Opeka sont en droit de se réjouir. La décharge publique d’Andralanitra fermera définitivement ses portes en 2011. La commune urbaine d’Antananarivo a reçu une enveloppe de 20 millions euros de l’Agence française de développement (AFD) pour la rubrique « traitement des déchets » dans le projet Grand Tana.
C'est un investissement non remboursable, mais la CUA est tenue à une obligation de résultats. « L’AFD demande, en guise de contrepartie, la transparence totale et une bonne gouvernance dans l’utilisation des fonds », précise Andry Rajoelina, maire de la ville d’Antananarivo.
Centre d’enfouissement
La première phase des travaux démarrera au plus tard au mois de mai. Elle comprendra l'installation d'une clôture autour du périmètre, pour éviter la dispersion des détritus. L'opération sera suivie du drainage du liquide résiduel provoqué par la décomposition des ordures sous l’action des eaux de pluie. Olga Rasamimanana, responsable des affaires économiques, infrastructures et urbanisme, envisage par la suite (2009-2011) l’édification d’un centre d’enfouissement technique afin de préserver l’environnement.
Le projet de traitement des déchets aboutira à la construction d’une usine de transformation des détritus dans le nord-ouest de Tana. Le village d’Avarabohitra, figure dans la liste des sites potentiels d’implantation. Le maire Mamy Rabenirina affirme qu'il ignore encore tout du projet et ne peut rien avancer tant que les conditions ne sont pas présentées au conseil communal. Pourtant, d'ores et déjà, il refuse qu'un tel site soit installé à proximité des habitations.
La production du biogaz par le traitement des déchets sera de bon rapport, c'est pourquoi le maire de Tana tient au projet.
Noro Haingo Rakotoseheno
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