Air Madagascar s’engage à respecter son programme européen

SOURCE : http://www.linfo.re/

Air Madagascar s’engage à respecter son programme européen


Publié : mercredi 20 avril 2011 à 18:25 - Modifié : 20/04/2011 à 18:26

Hier après-midi, la Commission de l’Union Européenne (UE) a pris la décision d’interdire deux Boeing 767-300 de la compagnie Air Madagascar dans l’espace aérien européen. Inscrite sur la liste noire de l’UE, la direction générale d’Air Madagascar affirme aujourd’hui qu’elle ne renonce pas à son activité commerciale en Europe en annonçant qu’elle aura recours à "des achats de sièges ou à des affrètements pour assurer son programme européen".


La décision de la Communauté Européenne consécutive au constat du SAFA (Safety Assessment of Foreign Aircraft) a été publiée le 20 avril 2011, et interdit à Air Madagascar d’utiliser ses deux avions de type Boeing 767-300 sur l’Europe. En clair, "Air Madagascar est ainsi inscrite dans l’Annexe B qui liste les compagnies autorisées à opérer en Europe mais sous certaines restrictions (à la différence de l’Annexe A, la liste noire des compagnies totalement interdites en Europe)".


Dans ce contexte et conformément aux engagements pris, Air Madagascar confirme qu’elle continuera de respecter son programme d’exploitation sur l’Europe en procédant :


- à des affrètements d’avions autorisés à opérer en Europe,
- à des achats de sièges sur des compagnies autorisées à opérer en Europe.


Une fois encore, la direction générale de la compagnie Air Madagascar rappelle que "cette décision interdit uniquement l’exploitation des Boeing 767-300 sur l’Europe, et qu’elle n’affecte en aucune façon les vols sur l’Asie, sur le Réseau Régional ou sur le Réseau Local".


La Direction Générale d’Air Madagascar, avec l’ensemble du personnel, tient à rassurer ses clients et partenaires en affirmant qu’elle tiendra ses engagements, et qu’elle réalise d’ores et déjà "les mesures correctives conformément aux normes de sécurité de l’industrie aéronautique".

Air Madagascar sur la sellette

Publié : mercredi 20 avril 2011 à 13:21



Hier, la compagnie aérienne Air Madagascar a été lourdement sanctionnée par l’Union Européenne. Sous haute surveillance depuis quelques mois en raison de défaillances concernant la sécurité de ses appareils, Air Madagascar est aujourd’hui dans la tourmente. L’Union Européenne a inscrit deux Boeing 767 sur sa liste noire, des avions qui desservaient Paris et Marseille.


La compagnie aérienne Air Madagascar n’est pas directement inscrite sur la liste noire de l’Union Européenne mais ce sont deux Boeing 767-300 exploités par cette compagnie qui sont interdits de vol en Europe. Les enquêteurs ayant effectué les contrôles SAFA (Safety Assessment of Foreing Aircarft) ont constaté "des manquements non résolus concernant l’exploitation et la surveillance de ces appareils". Cette décision est lourde de sens puisque ce sont les deux plus gros avions de la compagnie aérienne Air Madagascar, desservant la métropole et plus précisément, Paris et Marseille.

Les courriers régionaux desservant la Réunion et Mayotte ne sont pas concernés par ces mesures puisque les avions utilisés ne sont pas ceux inscrits sur la liste noire de l’UE. Du côté des passagers en provenance de la Grande Ile - interrogés ce matin dans le hall de l’aéroport Roland Garros à Sainte Marie -, l’heure n’est pas à l’inquiétude et nombreux sont ceux qui n’étaient pas au courant des mesures prises par la Commission de l’Union Européenne.


Outre le coup porté à l’image de la compagnie Air Madagascar, aucune conséquence ne devrait se faire ressentir à la Réunion. "Les deux Boeing 767-30 ne viennent pas à la Réunion, ni à Mayotte. Donc les courriers régionaux s’effectuent sans aucun problème. Les passagers ne doivent pas s’inquiéter" affirme la direction de la compagnie aérienne.


Les deux avions en question datent de 1991 et 1992. Un expert aéronautique juge que "ces deux appareils sont de vrais boulets pour la compagnie". Afin de pouvoir rétablir ses liaisons vers la France, Air Madagascar est actuellement en négociations pour louer deux nouveaux appareils qui pourraient ainsi desservir Paris et Marseille.