Madagascar : attaque mortelle contre trois taxis-brousse

Madagascar : attaque mortelle contre trois taxis-brousse

Publié : vendredi 14 septembre 2012 à 11:27
Trois taxis-brousses remplis de passagers ont fait les frais des bandits de grand-chemin hier dans le sud de Madagascar. L’un des chauffeurs a été froidement abattu par balle.


Un convoi de trois taxi-brousses, en provenance d’Antananarivo et qui roulait en direction de Tranoroa, district de Betroka, a été pris pour cible par des bandits armés, jeudi matin vers 9 heures, heure locale. Les malfaiteurs « ont frappé en plein jour, au nez et à la barbe des forces de l’ordre déployées massivement » dans le sud de la Grande île, rapporte L’Express de Mada.


Cette attaque meurtrière a été perpétrée à hauteur de Befangitra, à environ 35 km de Betroka. Les assaillants ont sévi sur un tronçon de route cahoteux et en pleine descente. Contraint de rouler lentement, le premier véhicule qui ouvrait la caravane - un car Tata - s’est fait prendre dans le guet-apens tendu par les braqueurs. Ils étaient quatre à surgir de nulle part, en tirant en rafale avec des fusils de chasse. Une fois l’autocar immobilisé, ils se sont rués vers la cabine du conducteur. Sans crier gare, « ils ont froidement abattu le chauffeur », relate le quotidien. Pris de panique, les passagers n’ont rien tenté.


C’est ainsi que les bandits ont fait la main basse sur une importante somme d’argent, des bijoux, des téléphones portables et autres objets de valeur. Pris au piège, deux autres taxi-brousses qui suivaient derrière ont connu le même sort.


Les forces de l’ordre, bien que tardivement alertées, se sont tout de même lancées sur la piste des braqueurs. Vers 11 heures, un hélicoptère de l’armée a survolé les régions alentours mais sans pouvoir retrouver les traces des quatre comparses.


Selon L’Express de Madagascar, cet assaut meurtrier de taxi-brousses a eu lieu sur un endroit isolé, hors de la zone de couverture des réseaux de téléphonie mobile. Le village le plus proche se trouvait à environ un kilomètre, raison pour laquelle les victimes avaient été livrées à elles-mêmes.


Source : L’Express de Madagascar