Elle a fait l’amour 50 fois avec son beau-père
http://www.madagascar-tribune.com lundi 11 août 2008, par Franck Raj
Généralement, les exploits sexuels comme ceux réalisés par l’individu dont nous allons narrer ici l’histoire sont le fait d’un natif du signe scorpion. Et vous pouvez croire : ça existe ! Mais il ne faut pas généraliser. Le 30 mai 2004 a donné le coup de départ à l’accusation de R., un commerçant pointé du doigt par sa belle-sœur dénommée E. d’avoir abusé de sa fille adoptive âgée de 14 ans. Ce que l’intéressé a rejeté catégoriquement. Cela s’est passé à Mahavoky Besarety. Mais surtout, c’était la femme même du violeur qui a découvert le pot aux roses, en voyant un jour son mari quitter précipitamment le lit où sa fille était également étendue. Depuis lors, l’épouse s’est doutée de quelque chose. D’autant plus que son mari avait la réputation d’être un homme violent aux yeux des proches de la maîtresse de maison. A noter qu’ils sont dix à être nourris et logés par R dans ses deux-pièces. La même E. reconnaît avoir été déjà victime de harcèlement sexuel de la part de son beau-frère. Mais à l’époque, celle-ci a rameuté le voisinage pour freiner l’ardeur de ce mâle trop impulsif. Idem pour la belle-mère, qui a également avoué avoir été victime des avances de son gendre et de ses mauvaises intentions
Des aveux
Le 28 mai 2004 donc, D, la jeune fille a reconnu que son rapport intime avec ce beau-père durait déjà trois ans. « Au début, il m’a fait le chantage de tout raconter à maman sur le fait que j’avais un amant en classe. Mais si j’accepte de coucher avec lui, il ne dirait rien à l’autre. Depuis lors, nous avions fait l’amour au moins 50 fois, j’étais alors en sixième et j’avais 12 ans, et ce jusqu’à mon troisième », a-t-elle raconté au cours des premières enquêtes. A préciser que la période la plus chaude était comprise entre 2002 et 2003. De plus, R. était souvent prompt à battre régulièrement la jeune fille à l’aide d’un fil de fer, à propos de futilités. Les nombreuses ecchymoses et cicatrices constatées sur les jambes de la fille le confirment. Il n’hésitait pas aussi à enfermer l’adolescente prétextant une faute, mais sans doute dans le but d’assouvir ses instincts. En dépit des arguments montés de toute pièce par la défense de l’accusé affirmant entre autre la haine des proches de G, la maîtresse de maison, pour R. Cela devait les pousser à salir l’image de ce dernier, quitte à l’accuser de tous les maux devant la justice. « Comment un homme peut-il faire l’amour tous les jours, sauf s’il était superman », lance son conseil. Mais avec les preuves médicales de l’HOMI attestant la perte de virginité de la jeune fille depuis ses douze ans a décidé le juge d’être intraitable. Verdict, R. écope de 6 années de travaux forcés, cela d’après l’article 95 du code pénal.