Sommet de l'UA 2009 http://www.lexpressmada.com
Une mini autoroute à Ivato par Noro Haingo Rakotoseheno
Les travaux d'extension de la route reliant l'aéroport d'Ivato aux villas présidentielles ont commencé samedi. Aucune démolition n’est prévue.
La démolition de quelques panneaux publicitaires et l'écorçage du bitume avec un bulldozer ont donné le coup d'envoi des travaux d'extension de la RN 52, menant à Ivato, dans la matinée du samedi.
Ces travaux consistent à construire une mini autoroute reliant l'aéroport d'Ivato au village présidentiel, destiné au Sommet de l'Union africaine, au mois de juillet 2009.
« Ces travaux sont nécessaires pour donner une image positive de l'aéroport d'Ivato qui est le portail de Madagascar aux yeux des invités », explique Harrison Randriarimanana, ministre de l'Environnement, des forêts et du tourisme, qui se charge de la commission des infrastructures du Sommet, aux côtés du ministre des Travaux publics (TP).
Cette portion de route mesurera 5,5 kilomètres et aura une largeur de 10,5 mètres. Le coût de la construction va s’élever à 10 milliards d’ariary à débourser par l’État, avec les frais de réinstallation des poteaux électriques en sus.
De leur côté, les responsables de l'entreprise Sogea-Satom, celle qui prend en main la construction de la mini autoroute, ont fixé la date de la réception technique au mois de mai 2009.
« Une grande partie des travaux sera achevée à la fin de l'année. Mais l'avancement des travaux dépend également de la reconnaissance des réseaux techniques et de téléphone enfouis », explique Bruno Ocsh, directeur de l'entreprise.
Pas de maisons à raser
La réalisation de ce projet nécessite en outre la démolition de certaines clôtures et constructions illicites qui se trouvent à l'orée des villas.
« La mini autoroute prend une bifurcation à Antanetibe Ivato où un fragment de terrain sur 150 mètres menant vers les villas est nécessaire. De ce fait, les constructions illicites, dont la plupart sont des maisonnettes en bois, vont disparaître. Il en est de même des clôtures privées qui se trouvent sur le tracé », avertit Roland Randriamampionona, ministre des TP. Il précise qu'il n'y aura pas de maison à raser.
A cette occasion, certains riverains concernés par le passage du tracé se sont rendus sur place pour en savoir davantage.
« Maintenant, je suis rassurée car notre maison n'est pas concernée par ce projet », se réjouit Jacqueline Razanamaro, dont la maison se trouve le long du chantier.