http://www.midi-madagasikara.mg/ du 29 nov 2008
Insécurité. A l’approche des fêtes de fin d’année, les cas de vols et autres « endaka » ont été signalés un peu partout. Principalement, des bandits ont pour cible les étrangers. Plusieurs cas ont été signalés aux forces de l’ordre.
Deux vazaha agressés à Analakely par 10 bandits armés
Deux étrangers ont été violemment agressés par une dizaine d’hommes munis d’armes blanches sur l’Avenue de l’Indépendance jeudi dans la nuit. Heureusement, ils n’ont pas été blessés. L’un d’entre eux a pourtant eu les habits mis en lambeaux avec un couteau. Son compagnon a eu plus de chance, en voyant les malfaiteurs il a pu prendre la fuite et rejoindre son hôtel. Visiblement, les bandits espéraient trouver sur les deux hommes de l’argent ou d’autres objets de valeur comme des bijoux en or. Pourtant, ils n’étaient pas très loin de l’établissement hôtelier où ils séjournent.
Cette nuit-là, les deux étrangers rentraient après avoir dîné dans un restaurant sur la même avenue. Ils n’ont qu’à faire quelques centaines de mètres. Mais les malfaiteurs sont à l’affût. Mais jeudi, ils n’ont rien eu. Mis en garde par les agents de sécurité qui travaillent dans le secteur, les étrangers qui se déplacent la nuit n’emportent avec eux que le minimum nécessaire.
Plusieurs cas d’agressions de ce genre ont déjà eu lieu à Analakely. Les principales victimes sont les étrangers qui aiment se balader la nuit sur l’avenue et ses environs immédiats. Les responsables des hôtels et restaurants ont déjà signalé aux forces de l’ordre plusieurs cas de ce genre. Mais les « mpanendaka » sont toujours là agissant en toute impunité en bande organisée. Plusieurs sources recueillies sur place avancent même qu’ils sont plus d’une vingtaine, hommes et femmes, des vielles la plupart du temps. Leurs méthodes de « travail » sont toujours les mêmes. Ils abordent les « vazaha » leur offrant des nuits sous le tropique très exotiques. Et après leurs actes malsains, ils se fondent facilement dans la foule de noctambules très nombreux à Analakely venus oublier la dure journée de travail.
r.s.