carmelo Admin
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| Sujet: Rajoelina a commis une erreur politique Jeu 5 Fév - 10:53 | |
| http://www.lefigaro.fr/Propos recueillis par Flore Galaud Le maire de la capitale refuse de reconnaître sa destitution par le gouvernement et exige toujours la démission du président. La France, qui de son côté a déployé un certain nombre de moyens sur place, assure néanmoins que les deux partis « dialoguent ».Andry Rajoelina, 34 ans, est le principal opposant du président malgache. Crédits photo : Bouhet/AFP «Suite aux manifestations (…), il est recommandé de différer tout déplacement à Madagascar», peut on lire mercredi sur le site du Ministère français des Affaires Etrangères. Pour autant, les compagnies aériennes continuent d'assurer leurs vols, et les voyageurs semblent peu inquiets pour leur sécurité. Néanmoins, sur place, le bras de fer continue entre le président malgache et le maire de la capitale, qui refuse de reconnaître sa destitution par le gouvernement, estimant qu'il s'agit d'une «insulte au peuple malgache». «La situation s'est à nouveau crispée, après un calme relatif ce week-end», explique-t-on du côté du bureau du secrétaire d'Etat à la Coopération au figaro.fr. «On est quand même loin des manifestations du début de semaine dernière qui ont fait 80 morts. Mais il est vrai que la destitution du maire d'Antananarivo a de nouveau tendu la situation», nous précise-t-on, en indiquant que le ministère des Affaires étrangères est en contact permanent avec le maire et le président malgache, et que les deux partis «discutent entre eux, ce qui est bon signe». Aucun français rapatrié En attendant, le ministère prend des dispositions : Madagascar compte en effet 19.000 ressortissants français inscrits, dont la moitié a la double nationalité franco-malgache. «Un médecin de la Réunion a été envoyé à Madagascar, et nous, de notre côté, nous avons envoyé 8 personnes sur place pour monter une cellule de veille», explique une responsable du bureau du secrétaire d'Etat à la Coopération. «Nous sommes là pour renforcer l'administratif, et pas du tout encore dans une logique d'évacuation. La situation est tendue, certes, mais nous ne sommes pas en période de crise ». Pour preuve : aucun ressortissant n'a, pour l'instant, «demandé à être rapatrié». La France, pour continuer à rester en dialogue avec les deux partis, celui du maire Andry Rajoelina- et celui du président Ravalomanana, tient à conserver sa neutralité. Mercredi dans la journée, le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères Frédéric Desagneaux a «regretté» la destitution du maire d'Antananarivo, de même que la demande de déchéance du président Marc Ravalomanana auquel il s'oppose, estimant que cela risquait «d'envenimer» la crise dans le pays. | |
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