GRIPPE A H1N1 : 32 nouveaux cas au lycée français

GRIPPE A H1N1 : 32 nouveaux cas au lycée français

Il fallait s'y attendre après le retour des vacanciers : de nouveaux cas de grippe A/H1N1 viennent d'être détectés parmi les élèves du lycée français. Mais pour l'instant, il n'y a pas lieu de paniquer.




Depuis vendredi dernier, 32 nouveaux cas de grippe A/H1N1 ont été identifiés au lycée français d'Ambatobe. Selon le site officiel de cet établissement, 22 classes sont concernées par ces cas de grippe A H1N1 mais aussi 8 internes ainsi que deux membres du personnel. Face à cela les mesures ont tout de suite été prises avec la collaboration du service des urgences et de lutte contre les maladies (Sulm) du ministère de la Santé mais aussi de l'ambassade de France. Différentes réunions se sont ainsi tenues depuis le premier cas avéré tandis que tous les locaux de l'établissement, soit plus de 300 salles, ont été désinfectés.

Concernant les maladies, il leur a été demandé de rester confinés chez eux afin d'éviter les transmissions. Des désinfections ont aussi été réalisées au domicile des 32 malades. Ils sont actuellement sous Tamiflu pour cinq jours tandis que leur entourage direct suit un traitement de prévention d'une durée de dix jours.

Pas de fermeture en vue

«La fermeture de l'établissement n'est pour l'instant pas d'actualité. Pour l'instant, la grippe qui sévit ici est pratiquement plus légère que la grippe saisonnière mais la situation peut évoluer à tout moment», a expliqué Joël Lust, proviseur du lycée français d'Ambatobe. Donc, les cours se déroulent normalement au lycée français même si l'on constate une nette augmentation des absences. En effet, selon le site de l'établissement, 239 élèves sur les 1.624 inscrits ont été absents hier matin soit 14,72% alors que «le taux normal d'absentéisme est généralement de 2% à 3%», a précisé ce responsable. Il faut noter par ailleurs que chaque absence est notifiée auprès du Sulm qui va devoir vérifier chacune de ces absences pour en déterminer les causes. Les malades seront tout de suite pris en charge. Ceux qui s'absentent par peur des contagions augmentent donc sans raison le travail des agents du service de surveillance épidémiologique. Service qui, pour le moment, incite tout le monde à rester vigilant mais surtout à respecter les consignes de prévention déjà prescrites. «Personne ne peut dire quelle va être l'évolution de cette maladie à Madagascar. En tout cas, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour essayer de maîtriser au mieux son évolution», a ainsi déclaré le Dr. Armand Randrianarivo-Solofoniaina, chef du service de surveillance épidémiologique.



Océane Les nouvelles du 14/10/2009