Bonjour,
Je pense et cela n' engage que moi qu' a Mada ce genre de problemes va se representer dans plusieurs villes avec le nouveau plan d' urbanisation, l'État élabore un nouveau code destiné à mieux encadrer l'occupation des espaces urbains. C'est dans cette optique, par exemple, que les constructions en milieu rural doivent désormais obtenir des permis de construire délivrés par la commune. Le but etant aussi au final de faire payer une taxe fonciere aux proprietaire enregistres et eviter les imbroglios juridiques sur les litiges occasionnés par les actes de propriete .
Ces gens ne sont probablement pas des squatters, ils ont surement toujours habitées la, comme dans beaucoup d' endroit a Mada de nombreuses habitations ont été construites sans autorisation,cela faisant partie de la culture du pays , le gouvernement veut definir de nouvelles regles d' urbanisation, ce qui est deplorable c' est la maniere utilisée pour l' application de ces regles,cela rappel les pratiques des pays totalitaire peu democratique, deplacer des gens est quelques chose qui est parfois necessaire, deplacer mais a une seule condition d' etre reloger et meme dans de meilleures conditions. Madagascar fait partie de L' O.N.U. depuis le 20 septembre 1960 ses dirigants devrait tenir compte comme d' autres pays, de ce qui est defini est discuté au sein de cette organisation.
Le droit au logement est un droit universel. Il est reconnu au niveau international
et dans plus de 100 Constitutions nationales dans le monde. C'est un
droit reconnu pour chaque personne.
En dépit de ce droit, les sans-abri, les mal-logés et les expulsés sont de plus
en plus nombreux dans toutes les villes et les campagnes de la planète. Plus de
4 millions de personnes ont été expulsées de force de leur logement entre 2003
et 2006Dans le monde aujourd’hui, 100 millions de personnes sont sans-abri
et plus d’un milliard de personnes est mal-logé. Selon les estimations des Nations
Unies, 3 milliards de personnes vivront dans des bidonvilles en 2050 .La
plupart de ces personnes vivent dans les pays du sud, mais aucun continent
n’est ni ne sera épargné.
Au-delà des problèmes de logement proprement dit – avoir un toit sur la
tête – ce sont les conditions de logement qui sont les plus préoccupantes. Plus
d’un milliard de personnes dans le monde n’a pas accès à l’eau potable et
2,6 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’assainissement de
base. Ces personnes vivent dans des conditions d’hygiène insalubres et
indignes ; des millions d’entre elles en meurent chaque année, dont 1,8 million
d’enfants victimes de diarrhées
Aussi cruciales soient-elles, les conditions sanitaires ne sont pas le seul
problème de logement. La négation, de jure ou de facto, du droit au logement
entraîne en cascade des conséquences dramatiques et cause de multiples violations des droits humains dans les domaines
de l’emploi, de l’éducation, de la
santé, des liens sociaux, de la participation aux prises de décision (privation
des droits civiques entre autres)...
Si l'organisation par l'ONU de deux conférences mondiales spécifiques aux
questions de logement et de nombreux sommets connexes (développement, environnement,etc.) ces trois dernières décennies
ont permis de sensibiliser l'opinion publique à la gravité de la situation, les déclarations et plans d'action
adoptés n'ont pas été suivis d'effets.
La Déclaration du Millénaire, adoptée le 13 septembre 2000 par l’Assemblée
générale des Nations Unies ne fait pas exception à la règle. D'ailleurs, elle ne s'attaque pas aux causes
structurelles de la pauvreté et les deux objectifs
fixés qui ont un lien direct avec la question du logement sont bien timides :
améliorer sensiblement la vie d’au moins 100 millions d’habitants vivant dans
des taudis d’ici 2020 et réduire de moitié la proportion de personnes qui n’ont
pas accès à l’eau potable d’ici 2015
Ces objectifs sont insuffisants et il est de plus en plus communément admis
que l'ensemble des objectifs du millénaire ne sera pas atteint à l'échéance prévue.
D'ailleurs, l’approche proposée pour les atteindre – augmenter les financements
pour la construction de nouveaux logements pour les plus pauvres – est,
elle aussi, largement insuffisante. Ce qu’il faut pour réaliser le droit au logement
pour tous, c’est s’attaquer aux causes profondes du non-accès au logement
dans le monde. Ces causes ont été identifiées par le Rapporteur spécial
des Nations Unies sur le droit au logement, M. Miloon Kothari. Elles comprennent
notamment : la spéculation sur la terre et la propriété ; les expropriations
et les expulsions forcées ; l’exode rural et l’accroissement des bidonvilles ; la discrimination contre les groupes vulnérables, y compris les femmes,
les enfants, les réfugiés, les migrants, et les personnes âgées ou handicapées ; les catastrophes naturelles et les conflits armés ; et les effets négatifs
de la privatisation des services publics En d’autres termes, revendiquer le droit au logement implique de lutter pour l’inclusion
des personnes les plus vulnérables de la société et pour faire respecter l’obligation légale des Etats de garantir une vie digne pour tous.
Cela implique aussi de lutter contre les expulsions forcées, illégales en droit international,
mais dont sont victimes des centaines de milliers de personnes chaque année.
voir suite de l' article sur ce site : http://www.cetim.ch/fr/documents/bro7-log-A4-fr.pdf