Air Madagascar Le vol domestique insuffisant

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Air Madagascar
Le vol domestique insuffisant
.La flotte de la compagnie aérienne malgache ne suffit pas pour assurer le vol intérieur. Air Madagascar peine à faire face à la période de pointe.
L'offre ne suit pas la demande. La haute saison s'annonce au point où la compagnie aérienne éprouve du mal à satisfaire les demandes sur les vols intérieurs. « Nous essayons de faire le maximum avec le flotte existante. Mais nous sommes aussi en période de pointe », explique un responsable auprès de la compagnie nationale. « On fait avec les moyens du bord. Nous essayons d'assurer le plus possible avec ce qu'on fait, mais nous essayons également d'optimiser toutes les possibilités que nous avons », renchérit-il. Il a fait comprendre que Air Madagascar essaie de trouver les moyens pour assurer correctement l'acheminement des touristes par voie aérienne.

Optimisme

Contrairement à ce que les opérateurs touristiques craignaient, le problème de Air Madagascar ne semble pas avoir eu d'écho sur la venue des touristes. Les agences de voyages et les compagnies aériennes enregistrent une bonne fréquence les mois de juillet, août, septembre et octobre c'est-à-dire pendant la haute saison. « Les vols internationaux n'ont pas de problème en terme de clientèle. Par contre à l'intérieur, il y a des agences et des clients, mais on n'a pas suffisamment de sièges », évoque un opérateur dans le domaine touristique. En fait, les problèmes rencontrés par les touristes se situent souvent au niveau du vol de retour. « Si le vol aller est rempli, le vol retour est à moitié vide. On assiste ainsi à une modification d'itinéraire de la part d’Air Madagascar pour maximiser le remplissage », poursuit le même opérateur.

Malgré ce problème au niveau du vol domestique, l'optimisme commence à regagner les opérateurs.

Les destinations telles que Sainte-Marie, Nosy Be et la RN7 éprouvent un succès auprès des touristes. Il y a cependant celles qui attirent moins comme Morondava, Tolagnaro, Sambava ou encore Vohémar. Toutefois, des opérateurs estiment qu'il est temps de relancer les investissements hôteliers ou encore de rehausser les services offerts pour accompagner cette relance du secteur tourisme.

Judicaëlle Saraléa
Mardi 26 juillet 2011