carmelo Admin
Nombre de messages : 2124 Age : 71 Localisation : France Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: situation precaire pour les sinistres d' YVAN Jeu 28 Fév - 11:49 | |
| L' express de Madagascar du 28 fevrier 2008SINISTRES
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| La prise en charge des sinistrés devient difficile. Plusieurs sont privés de leurs droits car ils vivent dans des conditions précaires faute d’infrastructures suffisantes. L’aide internationale commence à se mettre en place.
| <table width=170 align=right><tr><td align=middle></TD></TR> <tr><td class=normal align=middle>Les toilettes ne sont pas en nombre suffisant pour les sinistrés dans les sites. </TD></TR></TABLE>Même si plusieurs sinistrés sont issus des milieux défavorisés, leurs conditions de vie empirent sous les tentes. « C'est dur de vivre dans une petite tente où il ya une dizaine de familles », raconte Velozanaka Martine, une sinistrée prise en charge à Anosimahavelona. Comme elle, Antoine Ralivelo, charpentier, est hébergé avec sa famille dans une tente de la capitale. « Pour l'eau potable, nous devons aller aux sources des rizières ou attendre de longues heures les points d'eau mobiles du ministère de l'énergie et des mines », se plaint-il. D'énormes difficultés se posent. A Anosimahavelona, par exemple, plus de 200 personnes se partagent une seule latrine. Unicef débordée La même situation désoriente la plupart des sinistrés dans des coins isolés, en province, où des milliers de personnes sont privées de leurs droits fondamentaux. Elles n'ont ni toit, ni nourriture, ni eau potable, ni soins sanitaires, ni écoles. En même temps, les risques de maladies augmentent dans les nouveaux abris. Diarrhées, maladies respiratoires, malaria se répandent sans que des médicaments suffisants n'arrivent. « S'ils arrivent, c'est en retard à cause du problème d'acheminement. Le dispatching est un autre problème », rel <table width=170 align=right><tr><td align=middle></TD></TR> <tr><td class=normal align=middle>Consultation médicale des sinistrés à Tanjombato.</TD></TR></TABLE>ate un volontaire de la Croix rouge à Toamasina. Les partenaires s'activent pour être sûrs que les secours d'urgences parviendront à temps. « L'ampleur des dégâts est telle que les fonds de l'Unicef ont dû être alloués pour accélérer les réponses », souligne Bruno Maes, représentant résidant de l'Unicef à Madagascar. Pour le moment, l'Unicef n'a pu aider que 1 500 familles dans la capitale, contre 30 000 autres dans les provinces. Mais les 200 000 personnes espèrent toutes de l'aide. « Nous prévoyons des kits Wash pour 250 000 personnes dans les plus brefs délais », ajoute Bruno Maes, conscient des besoins urgents de ces sinistrés. D'autres commandes de médicaments sont en cours. En même temps, une prise en charge spéciale des enfants sinistrés est effective. Pour la capitale, des démonstrations culinaires ont été faites par l'Office national de nutrition (ONN) pour réduire les risques de malnutrition chez les moins de 5 ans.
Encadré 65 morts dans tout Madagascar Le bilan continue de s'alourdir. A la date d'hier, 65 morts sont recensés après le passage du cyclone Ivan. Ce nombre s'ajoute aux 229 000 sinistrés et 147 000 sans-abri. Le district de Moramanga est le plus touché avec 12 décès, suivi par Fianarantsoa II où 7 personnes sont mortes. En même temps, le rapport du BNGRC évoque 133 000 hectares de rizières inondées. Ce bilan risque d'augmenter dans les prochains jours, quand les missions d'évaluation des autres régions isolées sont parvenues auprès du bureau du BNGRC.
| Fanja Saholiarisoa http://www.lexpressmada.com/
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