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 Mouvance Ravalomanana - Remise en cause !

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carmelo
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carmelo


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Mouvance Ravalomanana - Remise en cause ! Empty
MessageSujet: Mouvance Ravalomanana - Remise en cause !   Mouvance Ravalomanana - Remise en cause ! Icon_minitimeJeu 8 Oct - 16:12

Source : http://www.laverite.mg/ du 8 octobre 2009

Mouvance Ravalomanana - Remise en cause !

Comme à l’accoutumée, la mouvance Ravalomanana n’entend nullement capituler et espère encore qu’il est en mesure de reconquérir le pouvoir.

Raison pour laquelle quelques-uns de ses ténors ont fait valoir hier que, d’une part, ce qui a été conclu, avant - hier, à l’hôtel Carlton ne vaudrait rien sans les signatures des quatre chefs de file des mouvances. De l’autre, ils ont remis sur la table cette « vertu » politique, adoptée en Afrique et interdisant la légitimation au pouvoir des acteurs d’une rupture constitutionnelle, pour abattre leur objection forte à la désignation de Andry Rajoelina comme Président de la Transition. Alors que, devant une pléthore de hauts diplomates internationaux, ils ont accepté ce principal point des « clés de répartition ». « Rien n’est encore décidé! ». Yves Aimé Rakotoarisoa, alias Mémé et ex - député de Taolagnaro, a harangué hier ce « mot d’ordre » devant le parterre clairsemé de Magro Ankorondrano. Ceci, en ayant argumenté que « tout ce qui a été conclu à l’hôtel Carlton ne constitue guère un accord tant que les quatre chefs de file des mouvances ne l’aient pas signé ». En parallèle, il a remis sur la table la même « rengaine », déjà étalée par Marc Ravalomanana lors des négociations de Maputo II, selon laquelle « tout auteur de rupture constitutionnelle ne doit pas être légitimé au pouvoir de Transition ». En tout cas, le même Mémé a laissé entendre hier que son « patron », en l’occurrence Marc Ravalomanana, irait formellement rejeter cette désignation de Andry Rajoelina à la Présidence de la Transition et pourrait même être amené à ne pas signer tout ce qui a été conclu avant - hier au Carlton.

Accepté, puis renié

Cette démarche, allant dans le sens de la remise en cause - par la mouvance Ravalomanana - de ce tout ce qu’elle a, elle - même, accepté quelques heures auparavant, ne peut qu’étonner plus d’un. Ou, tout au contraire, elle a été prévisible, dans la mesure où ce n’est guère la première fois que ce clan politique, notamment son légendaire chef, a renié ce qu’il a pourtant acquiescé. Il en fut de même des fameux accords de Dakar I et II qui, censés résoudre la crise de 2002, ont tout simplement été jetés dans un bac à ordures par celui - ci. En tout cas, les choses ont été limpides, avant - hier dans la nuit, quand Fetison Rakoto Andrianirina a déclaré aux journalistes que la mouvance Ravalomanana, dont celui - ci en fut le chef, a « accepté à ce que Andry Rajoelina soit le Président de la Transition ». D’ailleurs, le communiqué officiel du Groupe international de contact, sous les yeux de tous les autres hauts diplomates internationaux présents sur place, reste sans équivoque sur ce sujet, en ayant clairement édifié qu’un consensus a été réalisé sur les différents postes préconisés par la Charte de la Transition. Tout comme le même communiqué a révélé que la mouvance Ravalomanana a accepté Andry Rajoelina comme Président de la Transition.

Dilemme inextricable

La question est maintenant de savoir si Marc Ravalomanana allait ou non apposer sa signature au pied de l’Accord qui devra accoucher de ce consensus réalisé avant - hier dans la nuit à l’hôtel Carlton. En effet, comme l’a expliqué Jean Ping, ce consensus va incessamment être soumis à la signature des quatre chefs de file des mouvances dans un lieu et à une date qui restent encore à déterminer. Quoi qu’il en soit, le laitier semble actuellement être devant un dilemme inextricable : signer ledit accord de consensus veut tout simplement dire qu’il va faire valoir sur la scène internationale qu’il a complètement capitulé dans les combats politiques qu’il a menés contre Andry Rajoelina ; et la démarche contraire va l’exposer, pour la énième fois, à la honte internationale comme étant une personnalité qui ne tient pas sa parole. De toutes les façons, « Ramose » a fait parler de lui quand, hier soir sur une chaîne de télé privée de la Capitale, il a « insulté » le Gic (voir article ci - contre). Ce qui laisse supposer que, comme il fallait s’y attendre, le même laitier n’irait point… « écrémer » ce consensus par sa signature.

« Consensus majoritaire »

Les yeux du monde entier sont maintenant rivés sur le Gic, en particulier, et, en général, sur les Nations, membres du Conseil de sécurité des Nations unies qui ont dépêché leurs représentants respectifs à cette Réunion consultative d’avant - hier au Carlton : iraient - ils ranger aux oubliettes ce consensus qu’ils ont pourtant réalisé ou passeraient - ils à la vitesse supérieure en ignorant cette véritable insulte, proférée à leur encontre, par Marc Ravalomanana ? En tout cas, en de pareilles circonstances et étant donné cette flagrante mauvaise foi perpétrée par le Président de la République déchu, une jurisprudence diplomatique pourrait être sortie du chapeau des médiateurs internationaux pour résoudre le problème : « consensus majoritaire ». Pour le moment, les choses sont claires et ne pourraient souffrir de la moindre discussion : Marc Ravalomanana s’est exclu, lui - même, du processus de résolution de la crise !

Recueillis par Rolly Mercia

« Insulte » contre le Gic

De son exil en Afrique du Sud, l’ancien Président Marc Ravalomanana a annoncé, par téléphone, son refus de signer l’accord qu’on a obtenu sur les noms des dirigeants de la Transition.

Il a également traité les médiateurs du Gic de colons. Le pays risque de s’enliser de plus en plus dans la crise ? La balle est dans le camp de la communauté internationale.

Quelques heures seulement après la réunion consultative sur la situation à Madagascar qui s’est tenue à l’hôtel Carlton, au cours de laquelle, les quatre mouvances ont pu trouver un accord sur les noms des dirigeants de la Transition, l’ancien Président de la République, Marc Ravalomanana refait surface. Cet ancien homme fort de la Grande île a fait une déclaration, par téléphone, hier, de son exil sud - africain au moment du rassemblement de ses partisans au Magro. « Nous refutons la décision prise au Carlton » a – t - il martelé. Et cet ancien Chef d’Etat de refuser de signer le consensus réalisé sur les différents postes de la Transition.

Dans la même foulée, M. Ravalomanana fustige les membres du Groupe international de contact (Gic) ainsi que l’ensemble de la communauté internationale et les membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations unies, présents le mardi dernier au Carlton, en les qualifiant de colonisateurs. « Les colons sont de retour », a - t - il averti. Pour enfoncer les clous, l’ancien locataire d’Iavoloha a déclaré d’une manière officielle qu’il « n’acceptera jamais Andry Rajoelina d’être Président de la Transition ». Visiblement, Marc Ravalomanana a foulé au pied les accords qu’on a acquis lors de la troisième réunion du Gic à Antananarivo. Or, au cours de sa déclaration en date du 2 octobre dernier, il n’a pas tari d’éloges concernant les médiateurs. « Le Gic va se retrouver à Antananarivo le 6 octobre pour continuer ses travaux de recherche en vue d’une solution pacifique à la crise malgache. Je considère tout acte de nature à entraver le bon déroulement de cette réunion internationale, comme une volonté affichée de ne pas résoudre la crise et signifiant un défaut manifeste de tout sens de patriotisme. En conséquence, j’exhorte tous les patriotes à se donner la main pour la réalisation de cette réunion et de soutenir par la prière tous les participants ».

Que décidera le Gic ?

Apparemment, les médiateurs internationaux sont dans l’embarras total devant cette déclaration de Marc Ravalomanana. Leurs efforts seraient - ils tombés à l’eau ou, ils vont continuer à appliquer le consensus sans l’accord de la mouvance Ravalomanana ?
A noter que les partisans de Ravalomanana ont déjà exprimé leur objection forte à ce que Andry Rajoelina puisse se présenter à la prochaine élection présidentielle. Mais, au cours de leur conférence de presse, les membres du Gic ont laissé entendre qu’ils vont appliquer à la lettre les Accords ainsi que la Charte de Maputo. A ce rythme, la mouvance Ravalomanana sera seule contre tous. Car, les autres formations politiques ont déjà exprimé leur volonté d’appliquer la décision prise au cours de la réunion du mardi dernier tout en signalant à respecter leurs engagements. Que veut Marc Ravalomanana ?

Alphonse Maka
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