carmelo
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 | Sujet: • A Madagascar, l'armée a délogé les mutins  Dim 21 Nov - 9:08 | |
|  · A Madagascar, l'armée a délogé les mutinsSOURCE : http://www.lefigaro.fr/ Le 20 novembre 2010 · La capitale malgache a connu un samedi agité : après la dispersion d'une manifestation de l'opposition, l'armée a lancé l'assaut contre la caserne où une vingtaine d'officiers mutins s'étaient réfugiés depuis mercredi.«Tous les mutins se sont rendus», a annoncé samedi après-midi un dirigeant du régime de transition malgache. Quelques heures plus tôt, l'armée avait lancé l'assaut contre un groupe d'une vingtaine de militaires mutins retranchés dans une caserne d'Antanarivo. L'opération s'est achevée «sans effusion de sang», a précisé Alain Ramaroson, président de la Commission sécurité et défense du Conseil supérieur de la Transition, proche de l'homme fort du pays Andry Rajoelina.Depuis mercredi, cette caserne située à environ 15 km en périphérie de la capitale servait de refuge à un groupe d'une vingtaine de militaires affirmant avoir «suspendu toutes les institutions» du pays. Leur déclaration était néanmoins restée lettre-morte, en l'absence de soutien du reste de l'armée. Dans la capitale, les activités habituelles s'étaient poursuivies. Depuis lors, des négociations étaient en cours avec l'état-major, alors que Andry Rajoelina avait prévenu que l'État prendrait «ses responsabilités» face aux «velléités de troubles de certains».Les soldats malgache ont pénétré apparemment sans difficulté dans le camp militaire. Après quelques échanges de tirs sporadiques, un convoi d'une dizaine de 4X4 aux vitres fumées a quitté les lieux en trombe. Puis les militaires, visiblement détendus, ont à leur tour quitté leurs positions pour remonter dans leurs camions et partir sous les applaudissements de la foule. Selon Alain Ramaroson, les mutins étaient «quinze ou vingt» et «ils ont été apparemment transférés à l'état-major». «Nous avons pris les mesures qui s'imposent, les conditions des mutins étaient inacceptables, ils voulaient la destitution de la Transition», a-t-il justifié. Un dirigeant de l'opposition arrêtéPlus tôt dans l'après-midi, Antanarivo avait connu d'autres troubles. Les forces de l'ordre ont en effet dispersé une manifestation de quelques centaines de personnes et interpellé le leader à l'origine de ce rassemblement. À l'appel de l'Association des maires de Madagascar (AMM), quelques centaines de personnes s'étaient rassemblées dans la matinée sur l'esplanade Ananakely, une place du centre de la capitale, pour protester contre la tenue le 20 décembre prochain d'élections municipales anticipées.Un détachement d'une trentaine de gendarmes est intervenu sans ménagement dès les premiers appels au rassemblement par mégaphone du président de l'AMM, Guy Maxime Ralaiseheno. Celui-ci a été interpellé et emmené par les gendarmes, qui ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants et les nombreux badauds sur place.La tenue d'élections municipales est l'une des étapes d'un processus de sortie de crise initié par l'homme fort du pays, Andry Rajoelina, et une centaine de partis politiques, avec notamment l'organisation d'un référendum constitutionnel la semaine dernière et un scrutin présidentiel en mai 2011. Une partie de l'opposition conteste ce processus, et de nombreux élus locaux s'opposent à la tenue des municipales. · Les forces de l'ordre ont également dispersé samedi une manifestation de quelques centaines de personnes. Crédits photo : ALAINE RANAIVOSON/AFP | |
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pippi
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Date d'inscription : 29/09/2010
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